Aux urnes citoyens!

Publié le par Altervox

Demain, 6 mai 2012, nous irons tous (j'espère...) aux urnes pour un moment très important de la vie démocratique. Nous irons qui dans une école, qui dans une mairie, qui dans une salle municipale. Dans presque tous ces lieux, il est écrit quelque part "liberté, égalité, fraternité".

 

La Liberté, nous l'exercerons demain: nous sommes libres de choisir nos représentants, nos dirigeants. Nous sommes libres de voter pour qui nous le souhaitons. En notre âme et conscience, selon nos convictions, nous décidons librement.

 

L'Egalité, nous allons la vivre demain aussi. C'est assez rare d'être égaux, dans ce monde brutal et sauvage: comme disait Coluche, certains sont plus égaux que d'autres, surtout les riches, beaux, et bien portants... Mais demain, nous avons chacun une voix. Le PDG comme l'ouvrier. Le milliardaire comme le SDF. Le travailleur comme le chômeur. Le jeune comme le vieux. Le Français d'origine immigrée comme le Français de souche (ça existe un Français de souche? bref...).  Le malade comme le bien portant. Chacun une voix.

 

Et la Fraternité... ? La fraternité, elle ne s'exerce pas, ne se pratique pas simplement par l'acte de vote. Elle s'exprime au quotidien, par des actions de fond, par des choix politiques de court et de long terme, en tendant la main à son frère, à son prochain. C'est le résultat du vote qui fera la fraternité ou non. Pas le fait de voter, mais les actes de celui qui sera désigné par le vote.

Demain, on peut choisir de cliver la France en plein de clans opposés : travailleurs contre chômeurs, riches contre pauvres, Français contre immigrés, débrouillards contre assistés, catholiques contre musulmans, hétérosexuels contre homosexuels, retraités contre actifs, etc etc. Mais puisque la fraternité est par définition "l'expression du lien moral qui unit une fratrie", trouvez-vous que c'est ainsi que l'on se comporte dans une fratrie? Divise-t-on une fratrie? Non, une fratrie est par définition unie, quels que soient les opinions, tendances, difficultés de ses membres. Alors demain, au lieu de cliver, on peut choisir de rassembler les gens, pour plus de solidarité, de partage, de progrès... pour plus de fraternité.

Demain, on peut chercher des coupables, des boucs émissaires. Ou alors on peut chercher des solutions fraternelles.

 

Aux urnes citoyens!

Publié dans Presse

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